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Au p'tit bonheur

Au p'tit bonheur
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13 octobre 2007

J'aide Papa.

avant_d_molition_021

Bonjour, tout le monde, juste un petit post pour montrer à mon pater comment ça marche un blog. Avec une photo... TADA!!

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6 mai 2007

La Vie ds autes

RDA, début des années 1980. Wiesler, agent secret de la Stasi est chargé de surveiller un couple d’intellectuels berlinois : Christa-Maria Sieland, une actrice et Georg Dreyman, son amant, metteur en scène et auteur de théâtre. Mais tandis qu’il s’enfonce dans l’enquête, Wiesler se découvre de plus en plus fasciné par ses cibles. Commence alors un long dilemme pour cet homme sur le visage duquel est gravé toute la monotonie de la bureaucratie d’alors : sauvera-t-il ce couple a leur insu, en dépit des risques encourus ?

Le spectateur suit donc avec angoisse l’humanisation de Wiesler parallèlement à l’entrée du couple dans l’illégalité.

Un très bon film, à voir en VO pour l’allemand qui devient dans la bouche des acteurs une langue belle et poétique contrairement à la langue parlée dans La Chute, par exemple. Le jeu des acteurs est d’une grande finesse et l’on retrouve dans la photographie l’image de la grisaille et de la fadeur du quotidien RDA, faisant de ce film une belle fiction réaliste.

La capacité de l’Allemagne à faire face à son passé et donc une fois de plus à l’origine d’un film puissant par son exactitude dans le romanesque.

6 mai 2007

Poulet

Un poulet traverse une route.

Pourquoi ?

2 mai 2007

La Belgariade

Un peu d'héroic fantasy, une fois n'est pas coutume.

La Belgariade est une quète en 5 tomes suivie de la Malorée ( 5 tomes itou) racontant l'épopée de Garion à la recherche de l'Orbe d'Aldur. Au départ, Garion a été élevé comme un garçon de ferme par sa tante Pol mais, très vite, il est embarqué dans un voyage aux nombreux dangers à le suite de sa tante et de sire Loup ; mais très vite Garion se rend compte que tout ce qu'il tenait pour sûr est remis en cause. Sire Loup ne serait-il pas Belgarath, le célèbre sorcier de la légende ? Et tante Pol ne serait-elle pas Polgara, sa puissante fille ? Garion se retrouve donc parachuté en tant qu'anti-héros dans ce récit aussi coloré que passionnant que l'on lit le plus vite possible pour connaitre la fin tout en regrettant que plus vite on lit, plus vite ce sera fini.

Un style enchanteur pour la profonde ironie qui s'en dégage, l'auteur n'hésitant pas à se moquer des codes de l'heroic fantaisie, et de ses presonnages eux mêmes, et pour la vivacité des dialogues faisant ressortir à merveille le caractère des personnages ( Polgara : "mais oui, mon chou", Silk "tu as vraiment un maivais fond - On fait ce qu'on peut..." et bien d'autres) et les relations entre eux, mais aussi le talent de l'auteur car rien n'est plus compliqué que de rendre vivant un dialogue tout en prenant garde à faire passer toutes les informations nécessaires...

Une petite merveille donc, (merci John) que je recomande à tous les amateurs plus ou moins assidus du genre.

29 avril 2007

Liaisons Dangeureuses.

Je ne résiste pas à publier une lettre extraite des Liaisons Dangeureuses.

Celle ci est une lettre écrite par Valmont à la Présidente de Tourvel, la femme qu'il veut séduire par jeu et qui lui résiste. Il écrit cette lettre en prenant comme pupitre les fesses d'Emilie, l'une des ses maîtresses. Admirez la manière qu'a Valmont de dire deux choses à la fois... Je reste à chacue fois stupéfaite du talent de Laclos, auteur émérite de ce roman.

LETTRE XLVIII
LE VICOMTE DE VALMONT À LA PRÉSIDENTE DE TOURVEL
(Timbrée de Paris. )
C'est après une nuit orageuse, et pendant laquelle je n'ai pas fermé l'oeil ;
c'est après avoir été sans cesse ou dans l'agitation d'une ardeur dévorante,
ou dans l'entier anéantissement de toutes les facultés de mon âme, que je
viens chercher auprès de vous, Madame, un calme dont j'ai besoin, et dont
pourtant je n'espère pas jouir encore. En effet, la situation où je suis en
vous écrivant me fait connaître plus que jamais la puissance irrésistible de
l'amour ; j'ai peine à conserver assez d'empire sur moi pour mettre quelque
ordre dans mes idées ; et déjà je prévois que je ne finirai pas cette Lettre
sans être obligé de l'interrompre. Quoi ! ne puis−je donc espérer que vous
partagerez quelque jour le trouble que j'éprouve en ce moment ? J'ose
croire cependant que, si vous le connaissiez bien, vous n'y seriez pas
entièrement insensible. Croyez−moi, Madame, la froide tranquillité, le
sommeil de l'âme, image de la mort, ne mènent point au bonheur ; les
passions actives peuvent seules y conduire ; et malgré les tourments que
vous me faites éprouver, je crois pouvoir assurer sans crainte, que, dans ce
moment, je suis plus heureux que vous. En vain m'accablez−vous de vos
rigueurs désolantes, elles ne m'empêchent point de m'abandonner
entièrement à l'amour et d'oublier, dans le délire qu'il me cause, le
désespoir auquel vous me livrez. C'est ainsi que je veux me venger de l'exil
auquel vous me condamnez. Jamais je n'eus tant de plaisir en vous
écrivant ; jamais je ne ressentis, dans cette occupation, une émotion si
douce et cependant si vive. Tout semble augmenter mes transports : l'air
que je respire est plein de volupté ; la table même sur laquelle je vous
écris, consacrée pour la première fois à cet usage, devient pour moi l'autel
sacré de l'amour ; combien elle va s'embellir à mes yeux ! j'aurai tracé sur
elle le serment de vous aimer toujours ! Pardonnez, je vous en supplie, au
désordre de mes sens. Je devrais peut−être m'abandonner moins à des
transports que vous ne partagez pas : il faut vous quitter un moment pour
dissiper une ivresse qui s'augmente à chaque instant, et qui devient plus
forte que moi.
Je reviens à vous, Madame, et sans doute j'y reviens toujours avec le même
empressement.
Cependant le sentiment du bonheur a fui loin de moi ; il a fait place à celui
des privations cruelles. À quoi me sert−il de vous parler de mes
sentiments, si je cherche en vain les moyens de vous convaincre ? après
tant d'efforts réitérés, la confiance et la force m'abandonnent à la fois. Si je
me retrace encore les plaisirs de l'amour, c'est pour sentir plus vivement le
regret d'en être privé. Je ne me vois de ressource que dans votre
indulgence, et je sens trop, dans ce moment, combien j'en ai besoin pour
espérer de l'obtenir. Cependant, jamais mon amour ne fut plus respectueux,
jamais il ne dut moins vous offenser ; il est tel, j'ose le dire, que la vertu la
plus sévère ne devrait pas le craindre : mais je crains moi−même de vous
entretenir plus longtemps de la peine que j'éprouve. Assuré que l'objet qui
la cause ne la partage pas, il ne faut pas au moins abuser de ses bontés ; et
ce serait le faire, que d'employer plus de temps à vous retracer cette
douloureuse image. Je ne prends plus que celui de vous supplier de me
répondre, et de ne jamais douter de la vérité de mes sentiments.

Écrite de P..., datée de Paris, ce 30 août 17**.

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25 avril 2007

Journée de la femme

Encore une totale aberration sexiste : la journée de la femme. Y a-t-il besoin d’une journée spéciale pour se souvenir qu’elles existent et sont (en droits, et dans certains pays) les égales des hommes, que ça n’a pas toujours été le cas et qu’il y a bien des endroits au monde ou cette réalité n’est toujours pas acquise ?

Comme disait Simone de Beauvoir, « la femme est un homme comme les autres». Y a-t-il besoin d’explications ? Cela signifie que les hommes et les femmes ne seront égaux que lorsque les différences entraînant une hiérarchie entre les sexes sera abolie. Il ne s’agit pas de considérer que les hommes et les femmes sont identiques, mais bien d’accepter les différences sans que celles-ci entraînent une domination des uns ou des autre, ni une différence de traitement.

La galanterie, par exemple : si, par certains aspects, elle peut être agréable, je ne songe pas à le nier, n’est elle pas le signe qu’une femme risque à tous moments de tomber dans les escaliers, qu’elle n’est pas assez forte pour ouvrir une porte, sortir seule d’une voiture ou mettre son manteau ? La journée de la femme va dans le même sens. Hommes et femmes ne seront égaux que lorsqu’elle sera abolie, ou conservée en temps que commémoration d’un temps révolu ou les femmes étaient les inférieures des hommes et en souvenir des luttes pour arriver à cette égalité. Je tiens à dire que ce moment n’est pas arrivé.

25 avril 2007

Au plaisir de lire

Le plaisir de la lecture…

Ca commence par le choix du livre en librairie avec souvent, un seul impératif : ressortir avec un livre tellement bon qu’il ne passera pas les 24h. Quel bonheur de déambuler au hasard des rayons, de prendre un livre qui à l’air bien, lire la quatrième de couverture et le reposer, en prendre un autre, etc. Là c’est une couverture qui vous appelle, là un titre, là un auteur… Et, tout d’un coup, les idées se bousculent : tiens, pourquoi pas un Harpman ? San Sha aurait–elle sorti une nouvelle merveille ? Et Pennac ? Ah, tiens, Perrec : il faudrait que je lise La Disparition, un jour ! Et si j’allais voir ce qu’ils ont en anglais, ah ce que les couvertures flashy sont moches… Et tout d’un coup, là, sur un étal : la couverture est belle, le résumé me plait tellement que je lis la première page. C’est lui, j’ai trouvé, ça, ça va être bien à lire…

On est en milieu d’après-midi, il fait beau, j’arrive à la maison et je commence à lire. Et soudain, toute la réalité s’efface, plus rien n’est important, on s’enfonce dans l’histoire, l’écriture ravit, On est tellement dans le livre que si on bouge, on est incapable de dire dans quelle position on était avant. Quand, par hasard, on est tiré du livre, on en sort avec des yeux de chouette, on regarde autour de soi en se demandant presque ou on est et on sourit de plaisir, et de son étonnement, puis on replonge.

Et soudain, on le sentait venir depuis quelques pages, c’est la fin, la dernière double page. Et voilà, c’est fini. Le livre est refermé, on le tient, on le regarde, un peu assommé, en souriant. Puis on le tourne dans tous les sens en se demandant s’il n’y en a pas encore un tout petit peu à lire pour rester encore un peu dans l’atmosphère du livre, dans la bulle dans laquelle on était si bien…

Non, c’est vraiment fini. Tiens, je n’avais pas remarqué que j’avais faim, la vie reprend.

23 avril 2007

Cosmopolitan

Eh oui, chacun ses tares, j'aime bien me vider les neurones avec un bon magasine de filles de temps en temps... Ok, tous les mois. Il n'empèche que j'adore ça.

Mon préféré, c'est Cosmo (comme Justine aime bien Glamour, on se les échange des fois) : c'est marrant comme tout, les articles sont souvent ineressants et on échape aux longues confessions style "je suis un enfant trouvé" ou "je suis devenue paraplégique suite à un accident mais je me bas" c'est bien gentil, bravo, ma grande, mais on s'en fous un peu, quand même...

Par contre même les meilleurs ont leurs défauts, je n'échape pas aux pages forme ("pour avoir des jolis mollets, il suffit de passer sa jambe au dessus de sa tête quannd on est assis 20 fois par jour et de rester dans cette position pendant 23 secondes faites le dès que vous avez le temps, c'est pas compliqué"). Sauf que rien ne m'oblige à les lire...

Mais Cosmo a surtout un aventage de taille : la plume de Sophie Henaff. C'est comme ça, quand je vois son nom en début d'un article, je sais que je vais passer un bon moment. Et que je vais me taper un fou rire toute seule parce qu'elle dit des choses tellement vraies dans un langage tellement imagé que... bein que j'en peux plus... C'est une peste de base, elle a un culot d'enfer et qu'est ce que c'est drôle ! Tennez, voilà un exemple de ce dont elle est capable :

C'est bien de me dire je t'aime mais...

Tu veux quoi au juste ?
Là je bouquine, tu vois, Biquet.
Ce n’est pas très original.
Si en plus tu étais drôle, beau et intelligent, ce serait mieux.
Je préfèrerais que tu quittes ta femme.
Le penser… c’est mieux.
Tu n’étais pas obligé de le graver dans les toilettes de la gare de l’Est.
Je sens que c’est pour me faire taire.
Pas devant mon mari.
Pas en plein comité de direction.
Là, tu bouffes mon forfait.
Tu es le troisième aujourd’hui.
Développe, pour voir.
Comment t’appelles-tu ?
Ça ne te dispense pas de répondre à ma question.
Au clair de lune sur la plage, ça rendrait mieux qu’au Salon du jeu vidéo.
C’est quand même ton tour de promener le chien.
Grand comment ?
Avec des boucles d’oreilles toutes neuves, j’entends mieux.
Tu peux quand même jeter les briques de lait vides, au lieu de les remettre dans le frigo.
« Je t’aime » qui ? Malpoli.
Là, je dormais.
Crache ton chewing-gum avant de parler.
Ça ne remplacera pas la lampe que tu viens de casser.
Ça fait trois ans qu’on a rompu, ça suffit maintenant.
Depuis quand ?
Le matin, brosse-toi les dents d’abord.
Je m’appelle Sophie, pas Solange.
Qu’est ce que tu as encore fait comme bêtise ?
Moins fort, le monsieur sur scène allait lancer sa réplique.
Je sens que tu vas dire « mais ».

Voilà du Sophie Henff.

23 avril 2007

Coup de gueule !

"Moi, j"aime pas Sarko, je vais voter Ségo au second tour."

Ne trouvez-vous pas qu'il y a, au delà de l'aspect politique (libre à chacun de retourner ma phrase, même si c'est comme ça que je la préfère), un problème dans cette phrase ? Allez, cherchez un peu... Ce n'est pourtant pas très compliqué... Sarko/Ségo, ça ne vous choque pas ? Même pas un tout petit peu ? Alors on risque de pas être copains... Appeller l'une par son prénom et l'autre par son nom, peut-être me taxerez vous de paranoïaque féministe, mais je ne trouve pas cela normal. Trouvez moi UN homme politique que l'on appelle couremment uniquement par son prénom ! Cherchrez bien, il n'y en a pas ! Mais cette chère Ségolène... Non, un prénom lui suffit, c'est vrai, des Séglolènes, dans le paysage politique actuel, il n'y en a qu'une, on risque pas de la confondre alors que si je vous parle de Dominique... Bonne question... Villepin ou Strauss-Hahn ?

Alors que faire ? Le problème est plus profond qu'il n'y parrait : il ne suffit pas de s'astreindre à ne plus dire "Ségo" mais "Royal", il s'agit de revoir les mentalités, de se rendre compte que même chez les gens les plus persuadés que les hommes et les femmes ont les mêmes droits et sont égaux, les habitudes linguistiques trahissent des vieux relans machistes et de les érradiquer!

J'en connais qui vont se moquer gentillment de ma virulence et de mes réactions épidermiques à ce sujet, je leur répondrais simplement que c'est un thème qui me tient profondément à coeur et que je suis fière de mon radicalisme à ce propos.

22 avril 2007

Elections...

Voici le premier tour des éléctions présidencielles passé... Sarkozy vs Royale... Cool, mais serré. Soirée éléctorale pizza/télé en pseudo famille, j'aime bien ! Pronostics, commentaires, calculs stratégiques, argumentation et même des surprises. Par contre, au delà du résultat, il y a un truc qu me réjouit : la prticipation : environ 85% des inscrits ont voté ! Au moins, ça donnera de la légitimité à celle (j'espère) qui est élue!

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