Journée de la femme
Encore une totale aberration sexiste : la journée de la femme. Y a-t-il besoin d’une journée spéciale pour se souvenir qu’elles existent et sont (en droits, et dans certains pays) les égales des hommes, que ça n’a pas toujours été le cas et qu’il y a bien des endroits au monde ou cette réalité n’est toujours pas acquise ?
Comme disait Simone de Beauvoir, « la femme est un homme comme les autres». Y a-t-il besoin d’explications ? Cela signifie que les hommes et les femmes ne seront égaux que lorsque les différences entraînant une hiérarchie entre les sexes sera abolie. Il ne s’agit pas de considérer que les hommes et les femmes sont identiques, mais bien d’accepter les différences sans que celles-ci entraînent une domination des uns ou des autre, ni une différence de traitement.
La galanterie, par exemple : si, par certains aspects, elle peut être agréable, je ne songe pas à le nier, n’est elle pas le signe qu’une femme risque à tous moments de tomber dans les escaliers, qu’elle n’est pas assez forte pour ouvrir une porte, sortir seule d’une voiture ou mettre son manteau ? La journée de la femme va dans le même sens. Hommes et femmes ne seront égaux que lorsqu’elle sera abolie, ou conservée en temps que commémoration d’un temps révolu ou les femmes étaient les inférieures des hommes et en souvenir des luttes pour arriver à cette égalité. Je tiens à dire que ce moment n’est pas arrivé.